Publié dans Société

Paludisme à Ikongo - Un taux de positivité de 43 %

Publié le vendredi, 18 juillet 2025

Au terme des tests de diagnostic rapide (TDR) du paludisme réalisés dans le District d’Ikongo, un taux de positivité de 43,54 % a été enregistré dans cette localité. C’est le rapport du Centre opérationnel à la réponse d’urgence paludique à Ikongo (CORUPI), publié hier. Le 15 juillet, 46 cas ont été positifs parmi 116 tests effectués.  Et le 16 juillet, 86 cas se sont avérés positifs parmi 125 personnes testées. 

Cette situation indique qu'il est important de renforcer toutes les activités dans les cinq Communes concernés, comme la recherche des cas de paludisme et de malnutrition, le dépistage et la prise en charge des patients, une surveillance de l’utilisation des moustiquaires imprégnés ou encore la pulvérisation des insecticides. La Brigade mise aussi sur la sensibilisation de la population afin de ne pas consulter des tradipraticiens.

 

En ce qui concerne la malnutrition, malgré la surveillance, des cas de malnutrition chronique ainsi que de malnutrition aiguë sévère (MAS) ont été détectés, notamment chez les enfants, au cours des trois derniers jours.

Le taux de malnutrition était de 11,83 % le 15 juillet. Le 16 juillet, il est tombé à 8,88 %, avec 3 cas de malnutrition chronique et 5 cas de MAS. Ces cas soulignent la nécessité d'une surveillance et d'une assistance continues.

En rappel, la Brigade sur place a rassuré la population sur un approvisionnement suffisant de médicaments. Le paludisme est une maladie curable s’il est traité à temps. Le seul moyen de détecter cette maladie est le TDR. Sur ce, la population est encouragée à consulter les centres de santé de base (CSB II), dès que les premiers symptômes apparaissent. Bien que des efforts aient été déployés dans le District d’Ikongo, le suivi par le dépistage médical et le soutien aux plus vulnérables doivent encore être renforcés. Toutefois, aucun décès dû au paludisme n'a été constaté cette dernière semaine dans les établissements sanitaires.

 

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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